La rhétorique : art de la preuve ou de la persuasion
L’article qu’on va lire propose de contribuer à une réflexion très ancienne qui porte sur les statuts respectifs de la preuve et de la persuasion en rhétorique. L’antique discipline permet-elle d’inventer, sur diverses questions, un raisonnement « quasi logique » au sens de Perelman et Olbrechts-Tyteca (1958), lequel emporterait l’adhésion de tout être raisonnable ? Ou s’agit-il au contraire, selon sa mauvaise réputation, d’un moyen de construire du persuasif quelle que soit la question posée ?